C’est autour du thème: ” Connectés, déconnectés, reconnexions: Les anciens boursiers du DAAD face au patrimoine culturel camerounais et africain” que ces derniers vont séjourner à l’Ouest trois jours.
La problématique du patrimoine culturel camerounais et africain a parfois été au centre des discussions dans les débats télévisés etc. Cette initiative est toute autre, mais se situe toujours dans un contexte où de plus en plus les voix s’élèvent au sujet du développement du Cameroun et de l’Afrique. Or le développement, de même qu’il ne peut se calquer sur les autres continents, ne s’orchestre pas sans des connexions aux racines culturelles de la terre en quête de développement. C’est donc au regard de la question de savoir quel développement pour le Cameroun et pour l’Afrique que les anciens boursiers du Deutscher Akademischer Austauschdienst, des universitaires, décident de sortir des sentiers battus des facultés et des amphithéâtres pour mettre leurs réflexions au service du développement du continent berceau de l’humanité: quoi de mieux, dans une telle entreprise, que le thème suivant :”Connectés, déconnectés, reconnexions : Les anciens boursiers du DAAD face au patrimoine culturel camerounais et africain”, qui de part sa formulation présente déjà les grands axes de cette réflexion qu’abritera à dessein un lieu qui lui aussi est fort évocateur en matière d’ancrage culturel, il s’agit du Musée des civilisations de Dschang.
C’est donc tout naturellement que le programme de cette plateforme d’échanges se veut dense, à l’image de haut calibre des intervenants d’ici et d’ailleurs qui ont fait le déplacement de la cité climatique de l’ouest pour mener ces réflexions au cours des différents ateliers qui s’étendront sur deux jours de réflexion Intense, menés par des intellectuels de haut calibre, sanctionnés par une excursion au musée Royal de la chefferie traditionnelle Batoufam qui a quand-même le mérite de s’être elle aussi grandement investie dans cette question de connexions, déconnexions et reconnexions au patrimoine culturel.
Au menu de ce tridum scientifique, un ensemble de panels qui épilogueront sur des thématiques précises regroupés en sections. Ainsi en section I, il sera question de “Défis de renaissance africaine/ camerounaise et renégociations de nouveaux rapports de coopération plus juste”, en section II, “Se reconnecter avec sa mémoire (pré)coloniale pour mieux penser le futur » et en section III, «Coproduire aujourd’hui le savoir sur le patrimoine culturel présent et absent du Cameroun et d’Afrique ».
Les intervenants se comptent parmi des autorités du pouvoir traditionnel et des scientifiquesde haut rang. C’est un rendez-vous à ne rater sous aucun prétexte, à suivre sur les différentes plateformes mentionnées.
Romel NGOUAJIO
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